Cheikh : certaines
personnes de la masse ignorante, lorsque leur sont évoques les versets sur le
Tawhid et la mise en garde contre le chirk ils disent : ce sont des
versets du Qur’aan, et la compréhension du coran n’est pas donnée à n’importe
qui. Ils disent comme ça. La compréhension du Qur’aan est spécifique aux
mujtahidin (apte à faire l’ijtihad / effort de réflexion) et le mujtahid, est
celui qui a telle et telle (qualités) et nous ne comprenons pas il ne nous est
pas permis d’essayer de comprendre. Et c’est ainsi que beaucoup d’entre ont été
touchés par cette confusion et une personne se retrouve à lire les versets sur
le tawhid et les versets qui mettent en garde contre le chirk sans essayer de
les comprendre et sa compréhension s’arrête à ce que ses chouyoukh ont décidé
pour lui. Et en lisant certains livres, je suis tombé sur une très belle
histoire à ce sujet :
Une personne parmi ceux
à qui Allah a accordé la compréhension du tawhid, s’est assis avec un homme
ignorant de la masse puis l’a vu faire un acte de chirk, il lui a alors
interdit de faire du chirk et il lui a récité un verset du Qur’aan et les
versets dans le qur’aan mettent en garde contre le chirk sont nombreux, il lui
a récité soit le verset :
« Allah ne pardonne
pas qu’on lui donne quelque associé » ou « Et qui est plus égaré que
celui qui invoque en dehors d’Allah, celui qui ne saura lui répondre jusqu’au
Jour de la résurrection ? ». Il lui
a récité un verset sur la mise en garde contre le chirk et cet homme (de
la masse) lui a demandé pourquoi tu nous cites des versets du Qur’aan et
pourquoi tu prends comme preuve le Qur’aan alors que tu ne fais pas partie des
gens de l’ijtihad alors que prendre comme preuve le Qur’aan et en tirer des
conclusions est réservé aux gens de l’ijtihad. Et toi tu ne fais pas partie d’eux,
et ni moi ni toi ne peuvent citer des versets et les utiliser comme preuves, et
il a rejeté ses paroles de cette manière. L’homme s’est tu, il garda le silence
et n’a pas parlé avec lui, puis il a attendu quelques instants, ils étaient
chez l’homme (de la masse) une petite fille est venue à cet homme (de la masse)
et l’autre lui a demandé qui est cette fille.
L’homme (de la masse) répondit c’est ma fille, elle a 6 ou 7 ans, il lui
a dit pourquoi tu te maries pas avec elle ? L’homme (de la masse) répondit
Crains Allah c’est ma fille comment peux-tu dire de telles paroles. Pourquoi tu
ne te maries pas avec elle, qu’est-ce que qui t’en empêche ? L’homme (de
la masse) s’est mis en colère et a dit n’as-tu pas entendu la parole d’Allah
« Vous sont interdites vos mères, filles … ». Il répondit : non
ceci est du Qur’aan ! Regarde maintenant un adepte des passions lorsque
des versets qui rejettent ses passions et ses faussetés lui sont cités, il les
repousse avec cette ambiguïté mais lorsqu’il s’agit d’autres choses qu’il agrée
tu le trouves prendre comme preuve le Qur’aan. Lorsque les versets sur le chirk
lui sont récités, il les rejette de plusieurs manières mais lorsque les versets
sur les caractères ou les comportements ou en rapport avec les relations ou
d’autres choses il accepte, mais les versets sur le chirk, à cause des
ambiguïtés qu’il a dans son cœur qui l’ont détourné et éloigné du Tawhid, alors
il refuse d’accepter les versets
Shaykh ‘Abd Ar Razzaq Al Badr
Minhaj Sunna