"As-salâmou ’alaykoum wa rahmatoullahi wa barakâtouh, voilà quelques paroles de nos pieux prédécesseurs (As-Salafu Sâlih) sur l'obligation d'obéir aux gouverneurs, en guise d'épée contre ces amoindris diminués de Al Khawârijs qui calomnient les savants contemporains."
Les Salafs ont apporté le consensus (al ijma’) sur l'obligation d'obéir aux dirigeants.
Comme Al Hâfidh Ibn Hajar le dit ici :
«Les savants sont unis sur l'obligation d'obéir au gouverneur prédominant et de faire le jihad avec lui, et que le fait de lui obéir est meilleur que de se rebeller contre lui, car cela empêche que le sang ne soit versé et garantit la sécurité du peuple.» (Al Fath 7/13).
De même que l'imam An-Nawâwi, qu'Allah lui fasse miséricorde, qui rapporte également le consensus à ce sujet :
"Quant au fait de se rebeller contre eux et de les combattre, ceci est interdit à l'unanimité des musulmans quand bien même ils seraient pervers et injustes, et certes les Ahadiths à ce sujet sont nombreux et les musulmans sont unis sur le fait qu'on ne se soustrait pas à l'autorité du gouverneur en raison d'une perversité (fisq)." (Charh An-Nawâwi 12 /229).
Et il dit également : "les savants sont unanimes sur le fait d'obéir à ceux qui détiennent le commandement dans ce qui n'est pas un péché. " (Charh Mouslim).
Votre parole "Savants du Palais" est une parole générale avec laquelle on jette de la poudre aux yeux, et la voie des gens de l'innovation (Ahlul Bid’a) lorsqu'ils s'en prennent aux gens de la Sounnah, consiste à venir avec des termes généraux pour propager leurs critiques et leurs blâmes, Avez-vous vu les savants obéir à ceux qui détiennent le commandement dans ce qu'Allah a interdit ?????
Sheikh Ibn Bâz, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : "Lorsqu'ils ordonnent une chose interdite alors on ne doit pas leur obéir dans l'interdit, mais il n'est pas permis de se rebeller contre eux pour cette raison..." Fin (Fatwa Ibn Bâz 8/202).
Sheikh Al ’Uthaymin, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit dans l'explication du livre Riyad As-Sâlihin (3/333) : "Le sens de cela n'est pas que s’il ordonne un interdit, on ne lui obéit plus dans l'absolu, Non ! L'obéissance n'est pas de vigueur dans cette chose précise qui est un interdit d'Allah, mais en ce qui concerne le reste alors son obéissance demeure obligatoire." Fin.
L'imâm Al Boukhâri, qu'Allah lui fasse miséricorde, a répertorié dans son Authentique - Livre des décrets - un chapitre [L'écoute et l'obéissance envers le dirigeant tant qu'il ne s'agit pas d'un interdit] et Mouslim, qu'Allah lui fasse miséricorde, dans son Authentique - Livre de la gouvernance - un hadith de Ibn ’Omar, qu'Allah les agrée, qui rapporte du Prophète ﷺ qu’il a dit : "Il incombe à la personne d'écouter et d'obéir dans ce qu'elle aime et déteste sauf si on lui ordonne un interdit, si il est ordonné d'accomplir un interdit alors pas d'écoute ni d'obéissance." Sa parole "dans ce qu'elle aime et déteste" signifie dans ce qui est conforme à ses désirs ou les contredit.
Mais le peuple - je vise ici les calomniateurs - accuse les Gens de la Sounnah de la sorte en raison de leur position vis à vis des gouverneurs, qui se sont rendus coupables d'injustice ou de désobéissance, position qui est en conformité avec les textes religieux et ce sur quoi étaient les pieux prédécesseurs dans le fait de s'abstenir de se rebeller contre ceux-ci et de provoquer des troubles, ainsi que de semer la panique au sein des sociétés, et aussi car les Gens de la Sounnah, les Salafiyyoun, ne les rendent pas mécréants, au contraire ils voient l'écoute et l'obéissance dans le bien ainsi que le conseil véridique comme le faisaient les pieux prédécesseurs.
Alors que les gens de l'innovation parmi les partisans de certains mouvements, empreints d'ambiguïtés, rendent mécréants les gouverneurs dans l'ensemble sans faire de détails. Les Gens de la Sounnah - As-Salafiyyoun - ne sont au service d'aucun être humain si ce n'est le Prophète ﷺ , ils sont bien sûr - si l'expression est correcte - au service du Coran et de la Sounnah, au service des textes et des preuves religieuses qui nous incitent dans ce qui va nous profiter dans cette vie ici-bas et dans l'au-delà, parmi ces choses (ndt : profitables) l'obéissance à ceux qui sont chargés de nous commander dans l'obéissance d'Allah et dans l'obéissance du Prophète ﷺ ainsi que dans ce qui est licite et qui contient un bénéfice pour le pays et les serviteurs, si les savants avaient été au service des autorités et des gouverneurs injustes, ils n'auraient pas réprimandé un grand nombre de péchés et de déviations par rapport à la religion comme la démocratie, les élections, le multipartisme, l'enrôlement des femmes dans l'armée, et n'auraient ni réprimandé certaines lois constitutionnelles forgées qui sont en contradiction avec la législation islamique (Sharî’a) comme les manifestations, les grèves, les taxes prélevées sur les travaux et d'autres parmi les contradictions par rapport à la législation religieuse."
Les Salafs ont apporté le consensus (al ijma’) sur l'obligation d'obéir aux dirigeants.
Comme Al Hâfidh Ibn Hajar le dit ici :
«Les savants sont unis sur l'obligation d'obéir au gouverneur prédominant et de faire le jihad avec lui, et que le fait de lui obéir est meilleur que de se rebeller contre lui, car cela empêche que le sang ne soit versé et garantit la sécurité du peuple.» (Al Fath 7/13).
De même que l'imam An-Nawâwi, qu'Allah lui fasse miséricorde, qui rapporte également le consensus à ce sujet :
"Quant au fait de se rebeller contre eux et de les combattre, ceci est interdit à l'unanimité des musulmans quand bien même ils seraient pervers et injustes, et certes les Ahadiths à ce sujet sont nombreux et les musulmans sont unis sur le fait qu'on ne se soustrait pas à l'autorité du gouverneur en raison d'une perversité (fisq)." (Charh An-Nawâwi 12 /229).
Et il dit également : "les savants sont unanimes sur le fait d'obéir à ceux qui détiennent le commandement dans ce qui n'est pas un péché. " (Charh Mouslim).
Votre parole "Savants du Palais" est une parole générale avec laquelle on jette de la poudre aux yeux, et la voie des gens de l'innovation (Ahlul Bid’a) lorsqu'ils s'en prennent aux gens de la Sounnah, consiste à venir avec des termes généraux pour propager leurs critiques et leurs blâmes, Avez-vous vu les savants obéir à ceux qui détiennent le commandement dans ce qu'Allah a interdit ?????
Sheikh Ibn Bâz, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : "Lorsqu'ils ordonnent une chose interdite alors on ne doit pas leur obéir dans l'interdit, mais il n'est pas permis de se rebeller contre eux pour cette raison..." Fin (Fatwa Ibn Bâz 8/202).
Sheikh Al ’Uthaymin, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit dans l'explication du livre Riyad As-Sâlihin (3/333) : "Le sens de cela n'est pas que s’il ordonne un interdit, on ne lui obéit plus dans l'absolu, Non ! L'obéissance n'est pas de vigueur dans cette chose précise qui est un interdit d'Allah, mais en ce qui concerne le reste alors son obéissance demeure obligatoire." Fin.
L'imâm Al Boukhâri, qu'Allah lui fasse miséricorde, a répertorié dans son Authentique - Livre des décrets - un chapitre [L'écoute et l'obéissance envers le dirigeant tant qu'il ne s'agit pas d'un interdit] et Mouslim, qu'Allah lui fasse miséricorde, dans son Authentique - Livre de la gouvernance - un hadith de Ibn ’Omar, qu'Allah les agrée, qui rapporte du Prophète ﷺ qu’il a dit : "Il incombe à la personne d'écouter et d'obéir dans ce qu'elle aime et déteste sauf si on lui ordonne un interdit, si il est ordonné d'accomplir un interdit alors pas d'écoute ni d'obéissance." Sa parole "dans ce qu'elle aime et déteste" signifie dans ce qui est conforme à ses désirs ou les contredit.
Mais le peuple - je vise ici les calomniateurs - accuse les Gens de la Sounnah de la sorte en raison de leur position vis à vis des gouverneurs, qui se sont rendus coupables d'injustice ou de désobéissance, position qui est en conformité avec les textes religieux et ce sur quoi étaient les pieux prédécesseurs dans le fait de s'abstenir de se rebeller contre ceux-ci et de provoquer des troubles, ainsi que de semer la panique au sein des sociétés, et aussi car les Gens de la Sounnah, les Salafiyyoun, ne les rendent pas mécréants, au contraire ils voient l'écoute et l'obéissance dans le bien ainsi que le conseil véridique comme le faisaient les pieux prédécesseurs.
Alors que les gens de l'innovation parmi les partisans de certains mouvements, empreints d'ambiguïtés, rendent mécréants les gouverneurs dans l'ensemble sans faire de détails. Les Gens de la Sounnah - As-Salafiyyoun - ne sont au service d'aucun être humain si ce n'est le Prophète ﷺ , ils sont bien sûr - si l'expression est correcte - au service du Coran et de la Sounnah, au service des textes et des preuves religieuses qui nous incitent dans ce qui va nous profiter dans cette vie ici-bas et dans l'au-delà, parmi ces choses (ndt : profitables) l'obéissance à ceux qui sont chargés de nous commander dans l'obéissance d'Allah et dans l'obéissance du Prophète ﷺ ainsi que dans ce qui est licite et qui contient un bénéfice pour le pays et les serviteurs, si les savants avaient été au service des autorités et des gouverneurs injustes, ils n'auraient pas réprimandé un grand nombre de péchés et de déviations par rapport à la religion comme la démocratie, les élections, le multipartisme, l'enrôlement des femmes dans l'armée, et n'auraient ni réprimandé certaines lois constitutionnelles forgées qui sont en contradiction avec la législation islamique (Sharî’a) comme les manifestations, les grèves, les taxes prélevées sur les travaux et d'autres parmi les contradictions par rapport à la législation religieuse."
À
suivre
Copié de sahab.net
Traduit par Shadjaratou-L-3ilm
