lundi 15 juin 2015

Mérite du jeûne pendant le mois de ramadan et quelques prescriptions

 

Mérite du jeûne et du Qiyâm pendant le mois de Ramadan
et explicitation de quelques prescriptions légales importantes que certains pourraient ignorer
 
 
Communiqué de la part de `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz à celui qui le lira parmi les musulmans, qu’Allah fasse que j’emprunte, ainsi que les musulmans, le sentier de la foi et qu’Il m’accorde, ainsi qu’à eux, la compréhension approfondie de la Sunna et du Coran. 'Amîn.
Que la paix, la miséricorde et la bénédiction d’Allah soient sur vous. Après ce préambule:
Ceci est un conseil concis au sujet du mérite du jeûne et du Qiyâm (Prière nocturne) du mois de Ramadan, et celui de l’empressement à y accomplir des œuvres pies; et ce par le biais de l’explicitation de quelques jugements importants qui pourraient échapper à certains.
Il fut authentiquement prouvé que le Messager d’Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) annonçait à ses compagnons la bonne nouvelle de l’arrivée du mois de Ramadan, en leur indiquant que les portes de la miséricorde et du Paradis demeuraient ouvertes pendant ce mois, que les portes de l’Enfer étaient fermées et que les diables y restaient enchaînés. A ce sujet, Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit:
"Lors de la première nuit de Ramadan, les portes du Paradis s’ouvrent et on n’en ferme aucune, les portes de l’Enfer se ferment et on n’en ouvre aucune, et les diables sont enchaînés. Un héraut appelle : «O toi qui veux le bien, avance! O toi qui veux le mal, recule! ». Allah a des affranchis de l’Enfer, et ceci a lieu chaque nuit"
 A cet égard, Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit également:
"Le mois de Ramadan vous est venu, c'est un mois de bénédiction, pendant lequel Allah vous comble (de Ses grâces). Il fait descendre la miséricorde, absout les péchés et exauce les invocations. Pendant ce mois, Allah observe votre concurrence dans l’accomplissement des bonnes actions et S’en vante auprès de Ses Anges. Montrez à Allah le meilleur de vous-mêmes, et certes l'infortuné est celui qui est privé (pendant ce mois) de la miséricorde d’Allah."
Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit également:
"Quiconque observe le jeûne du Ramadan, en ayant la pleine foi et la conviction d'être récompensé, se verra pardonnées ses fautes antérieures; quiconque accomplit la prière nocturne pendant le Ramadhan, en ayant la pleine foi et la conviction d'être récompensé, se verra pardonnées ses fautes antérieures et quiconque accomplit la prière nocturne pendant la Nuit d'Al-Qadr, avec une foi sincère et en toute pureté d'intention, se verra pardonnées ses fautes antérieures"
Il (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit aussi à ce sujet:
"Allah, Tout-Puissant, dit: "Toute œuvre du fils d'Adam lui appartient, la bonne action est récompensée entre dix et sept-cent fois sa valeur. A l'exception du jeûne, car il M'appartient et c'est à Moi d'en fixer la récompense. Il a certes délaissé ses désirs charnels, sa nourriture, et sa boisson pour Moi. Le jeûneur connaît deux joies : la première lors de la rupture du jeûne, et la seconde lorsqu'il rencontre son Seigneur. Et certes l'haleine du jeûneur est plus aimé auprès d'Allah que l'odeur du musc."
 
En effet, les hadiths relatifs au mérite du jeûne de Ramadan, du Qiyâm, et du jeûne en général sont bien nombreux.
Ainsi, il convient au croyant de saisir cette occasion dont Allah lui fit grâce, celle d’atteindre le mois de Ramadan, et de s’empresser à son tour d'accomplir des actes témoignant de son obéissance, de s’éloigner des péchés et de s'évertuer à observer les consignes d'Allah, notamment les cinq prières qui constituent le pilier de l’Islam et l'obligation la plus éminente après les deux attestations de foi. Il incombe à tout musulman et à toute musulmane de tâcher de les observer et de les accomplir aux heures prescrites avec recueillement et quiétude.
A cet égard, il est à noter que parmi les consignes les plus importantes qui se rapportent à la prière et que les hommes en particulier doivent observer, la prière collective qui doit être accomplie dans les mosquées, lesquelles furent qualifiées par Allah (Exalté soit-Il) de "maisons qu’Allah a permis que l’on élève, et où Son Nom est invoqué". A cet égard, Allah (Gloire et Pureté à Lui) dit:
 
Allah (le Très Haut) dit également:
 
Allah (Gloire et Pureté à Lui) dit de même, à ce sujet:
 
Jusqu'au verset où Il (Gloire et Pureté à Lui) dit:
 
A ce sujet, le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit:
"Ce qui fait la différence entre nous et eux, c'est la prière. Quiconque l’abandonne devient alors mécréant"
L’obligation la plus importante après la prière est l’acquittement de la Zakât (l'aumône légale) tel que le confirme Allah (Gloire et Pureté à Lui) par ce verset:
 
 
Allah (le Très Haut) l'étaye également par ce verset:
 
 
En effet, le Livre d’Allah et la Sunna de Son Messager (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) indiquent que quiconque ne s’acquitte pas de la Zakât de ses biens sera châtié le Jour de la Résurrection pour son inobservance de cette obligation
Ensuite, se manifeste une des obligations les plus importantes en Islam après l'accomplissement de la prière et l'acquittement de la Zakât, à savoir: le jeûne du mois de Ramadan. D'ailleurs, cette obligation constitue un des cinq piliers de l'Islam définis dans le hadith du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam):
 
"L'Islam est bâti sur cinq piliers: l'attestation que nul ne mérite d'être adoré en dehors d'Allah et l'attestation que Mohammad est le Messager d'Allah, l'acquittement de la prière, le versement de la Zakât (l'aumône légale), le jeûne du mois de Ramadan et l'accomplissement du Hadj (le pèlerinage à la Maison Sacrée)."
 
En outre, il incombe au musulman de préserver son jeûne et son Qiyâm contre toute parole ou actes qu'Allah (Exalté soit-Il) a prohibées. En effet, l'essence même du jeûne consiste à faire preuve d'obéissance à Allah (Exalté soit-Il), à prendre en haute considération les limites sacrées d’Allah, et à lutter contre les tentations de l’âme, et ce en s'abstenant de se laisser aller aux passions de celle-ci, en l'entraînant à se plier aux ordres de son Seigneur, et en la forgeant par le biais de la patience vis-à-vis de ce qu’Allah a interdit.
 
Le jeûne ne se limite donc pas à la simple abstention de manger, de boire ou d'accomplir tout ce qui est de nature à l'annuler. C'est justement ce que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) indiqua dans le hadith Sahîh (authentique) où il dit:
 
"Le jeûne est (comparable à) un bouclier ; lorsque l'un de vous jeûne qu'il s'abstienne d'être grossier et de se comporter tel un ignorant, et s'il est insulté ou provoqué, qu'il dise : "Je jeûne."
 
  A ce sujet, il fut également authentiquement rapporté que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit:
 
 "Quiconque ne s'abstient pas de donner de faux témoignages, d'agir en fonction de ces mensonges et de se permettre des impertinences, Allah n'a pas besoin qu'il s'abstienne de manger ou de boire" .
Il s'avère donc bien manifeste, d'après ces textes aussi bien que d'autres, qu'il incombe au jeûneur de se mettre en garde contre tout ce qu'Allah (Exalté soit-Il) lui a prohibé et d'observer tout qu'Il lui a consigné. C'est ainsi qu'il verra ses péchés pardonnés, son jeûne et son Qiyâm agréés et qu'il se verra lui même affranchi de l'Enfer.
Or, l'on assiste à cet égard à quelques sujets qui échappent à certains comme, entre autres:
 
Qu'il incombe à tout musulman de jeûner avec une foi sincère et ferme conviction de la récompense, et non par ostentation, par vanité, par imitation des gens, ou par soumission aveugle aux coutumes de sa famille et de ses compatriotes. Le motif qui le pousse à jeûner doit être exclusivement sa foi en ce qu'Allah (Exalté soit-Il) lui a prescrit et son désir de la récompense de son Seigneur. Ceci s'applique de même au Qiyâm (les prières faites de nuit pendant le Ramadan) que le musulman est appelé à accomplir au mois de Ramadan avec une foi sincère et en toute pureté d'intention. D'ailleurs, c'est justement ce que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) étaya par ce hadith:
 
"Quiconque observe le jeûne du Ramadan, en ayant la pleine foi et la conviction d'être récompensé, se verra pardonnées ses fautes antérieures; quiconque accomplit la prière nocturne pendant le Ramadhan, en ayant la pleine foi et la conviction d'être récompensé, se verra pardonnées ses fautes antérieures et quiconque accomplit la prière nocturne pendant la Nuit d'Al-Qadr, avec une foi sincère et en toute pureté d'intention, se verra pardonnées ses fautes antérieures." .
Notons aussi parmi les jugements de la Charia qui risquent d'être ignorés par certains:
 
Tout ce qui risque d'atteindre le jeûneur comme blessure, saignement de nez, vomissement, ou tout ce qui pourrait s'infiltrer dans sa gorge, malgré lui, comme l’eau, l'essence, etc..... , tous ces faits accidentels n’annulent pas le jeûne. Par contre, quiconque se fait vomir délibérément, son jeûne est alors annulé, et ce en vertu du hadith du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam):
 
 "Quiconque n’a pu s’empêcher de vomir, n’a pas à s'acquitter d'un jour de jeûne, tandis que celui qui l’a fait intentionnellement, le doit"
S'ajoute également à ces jugements: l'ajournement du Ghousl (bain rituel suivant une impureté rituelle majeure) de la Djanâba (impureté rituelle majeure liée à l'hygiène après l'acte sexuel)
 jusqu'à l'aurore, de même pour celui que les femmes doivent entreprendre après les menstrues ou les lochies et qu'elles remettent jusqu'à l'aurore. Si la femme s'assure que ses menstrues ou ses lochies sont arrêtées avant l'aube, elle doit jeûner, et il n'y aura aucun inconvénient si elle accomplit son Ghousl après l'aube. Cependant, elle n'est pas autorisée à le remettre jusqu'au lever du soleil, car elle doit se laver et accomplir la prière de Fadjr avant le lever du soleil. Ceci s'applique également à quiconque ayant entrepris des rapports charnels. Il ne lui est pas permis d'ajourner son Ghousl jusqu'au lever du soleil; il lui incombe de se laver et d'accomplir la prière de Fadjr avant le lever du soleil. A cet égard, l'homme est particulièrement tenu, a fortiori, de s'empresser de se laver afin de rejoindre la prière collective de Fadjr à la mosquée.
Parmi les faits qui n'invalident pas le jeûne, notons :
 
la prise de sang pour faire des analyses et l’injection non nutritive. Cependant, il serait mieux, à plus forte raison, de les remettre jusqu’à la nuit, si cela est possible, et ce afin de se plier au hadith du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam):
 
"Laisse ce qui provoque en vous le doute, pour ce qui ne provoque en vous aucun doute" aussi bien qu' à l'autre hadith où il (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit:
 
"Celui qui se garde de l'équivoque purifie sa foi et son honneur."
  Parmi les jugements que certains ignorent, notons:
L'absence de quiétude pendant la prière, que celle-ci soit obligatoire ou surérogatoire. En effet, maints hadiths jugés Sahîhs (authentiques) indiquent que, selon le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) la quiétude constitue un des piliers de la prière, faute de quoi elle devient invalide. Cette quiétude se manifeste dans la tranquillité que ressent la personne pendant la prière, son recueillement et l'absence de toute sorte d'empressement, et ce jusqu’à ce que chaque vertèbre revienne à sa place. Or, nombreux sont ceux qui accomplissent, au Ramadan, la prière des Tarâwîh sans s'y concentrer ni ressentir cette quiétude. D'ailleurs, en s'empressent à l'achever, ils sont comparables, selon le Messager d'Allah (Salla Allah`Alaihi Wa Sallam) à un corbeau picorant sa nourriture. Une telle prière est jugée invalide et celui qui l'accomplit a commis ainsi un péché et ne mérite pas de récompense.
Notons aussi parmi les jugements qui échappent à certains:
l'idée que quelques musulmans ont de la prière de Tarâwîh. Ils estiment que le nombre de Rak`as de cette prière ne doit aucunement être inférieur à vingt Rak`as. D'autres croient, par contre, que ce nombre ne doit pas excéder onze ou treize Rak`as. Or, tout ceci s'inscrit dans le cadre des suppositions injustifiées, voire des erreurs qui vont à l'encontre des arguments puisés dans la Charia.
A cet égard, les hadiths authentiques du Messager d’Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) indiquent que toute expansion quant au nombre de Rak`as de la prière nocturne est admissible; elle ne connaît pas de limite déterminée qui ne doit pas être dépassée. Au contraire, il a été authentiquement prouvé que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) accomplissait, pendant la prière nocturne, tantôt onze Rak`as, tantôt treize et tantôt un nombre inférieur à ceux-ci, et ce aussi bien pendant Ramadan que durant les autres mois de l'année.
En effet, lorsque le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) fut questionné au sujet de la prière nocturne, il dit:
"Les Rak`as de cette prière se font deux par deux. Si l'un de vous craint d'être surpris par l'heure de la prière de Fadjr (de l'aube), qu'il accomplisse une seule Rak`a (le Wîtr) qui rendra impair le nombre des Rak`as qu'il vient de faire"
(Rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim) .
 
Il ne détermina aucun nombre précis pour cette prière ni au Ramadan, ni à aucun autre mois de l'année. D'ailleurs, c'est ce qui explique pourquoi les Compagnons (Qu'Allah soit satisfait d'eux) accomplissaient, à l'époque de `Omar, (Qu'Allah soit satisfait de lui) tantôt vingt trois Rak`as et tantôt onze. Tout ceci fut authentiquement prouvé, d'après `Omar, (Qu'Allah soit satisfait de lui) et les Compagnons à son époque.
A cet égard, il est à noter que certains de nos Salafs (pieux prédécesseurs) allaient jusqu'à accomplir pendant le mois de Ramadan trente-six Rak`as, outre les trois du Witr. D'autres en accomplissaient quarante et une. Ceci fut rapporté par le cheikh de l'Islam Ibn Taymiya, (Qu'Allah lui fasse miséricorde), aussi bien que par d'autres Oulémas. Selon lui, les Rak`as de cette prière étaient susceptibles d'être multipliées. Il indiqua aussi qu'il valait mieux pour celui qui prolonge la récitation du Coran, les inclinations et les prosternations de diminuer le nombre de Rak`as. Quant à celui qui opte pour l'allègement de la récitation du Coran, des inclinations et des prosternations, il ferait mieux de multiplier le nombre de Rak`as. Tel est le sens de ses propos à ce sujet, (Qu'Allah lui fasse miséricorde).
D'ailleurs, celui qui médite sur la Sunna du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) réalisera que la meilleure option à cet égard est d'accomplir onze ou treize Rak`as, aussi bien pendant Ramadan qu'en tout autre mois; et ce afin de suivre le modèle du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) qui accomplissait ce nombre dans la plupart des nuits. En effet, ceci est moins contraignant pour les musulmans et favorise plus de recueillement et de quiétude lors de la prière. Cependant, il n'y aurait aucun inconvénient à excéder ce nombre, ceci ne serait pas blâmable tel que préalablement indiqué.
Il vaut mieux également, pour quiconque ayant prié avec l'Imam pendant la prière nocturne au Ramadan, de ne quitter la mosquée qu'avec ce dernier. L'on tire argument à cet égard du hadith où le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit:
"Quiconque accomplit la prière nocturne avec l'Imam, jusqu'à ce qu'il termine de prier, Allah lui écrit en rétribution l'équivalent d'une nuit veillée en prière." .
Finalement, il est légiféré pour l'ensemble des musulmans de s'évertuer à accomplir toute sorte de pratiques cultuelles dans ce mois béni, comme le fait d'accomplir les prières surérogatoires, de réciter le Coran avec méditation et raisonnement, et de répéter fréquemment les formules: "Subhân Allah" (Gloire à Allah)! Al-Hamdulillah (Louange à Allah)! Lâ Ilâha Illa Allah (Nul n'est digne d'être adoré en dehors d'Allah)! Allahou 'Akbar (Allah est le plus Grand)!, Astaghfir Allah (j'implore le pardon d'Allah), aussi bien que toutes les invocations puisées dans la Charia.
 
Tout musulman est appelé également à commander le bien, à interdire le blâmable, à appeler les gens vers le sentier d'Allah (Gloire et Pureté à Lui) à faire preuve de compassion à l'égard des pauvres et des nécessiteux, à mettre du zèle à se parer de piété filiale, à maintenir ses liens de parenté, à être bienveillant à l'égard du voisin, à rendre visite aux malades, etc...... outre bien entendu tous les autres genres d'œuvres pie.
 
L'on tire argument à cet égard du hadith du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam):
 
"Pendant ce mois, Allah observe votre concurrence dans l’accomplissement des bonnes actions et S’en vante auprès de Ses anges. Montrez à Allah le meilleur de vous-mêmes, et certes l'infortuné est celui qui est privé (pendant ce mois) de la miséricorde d’Allah."
 
 Et aussi de son hadith, où il (Salla Allah `Alaihi Wa sallam) indique:
 
"Quiconque cherchera les faveurs d'Allah, lors de ce mois, par une des actions méritables, sera comme celui qui aura accomplis une obligation au cours d'un autre mois. Et quiconque aura accomplis, lors de ce mois, une obligation sera comme celui qui aura accomplis soixante-dix obligations au cours d'un autre mois."
 
et également de cette parole du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dans ce hadith authentique:
"Une 'Omra (petit pèlerinage) faite au cours de Ramadan équivaut à un Hadj (grand pèlerinage) en ma compagnie."
En effet, nombreux sont les hadiths et les propos témoignant de la légitimité de l'empressement et la compétition quant à l'accomplissement des différentes sortes d'œuvres pie au cours de ce mois béni.
C'est Allah (Exalté soit-Il) que nous implorons pour qu'Il nous guide, ainsi que l'ensemble des musulmans, vers tout ce qu'Il agrée; pour qu'Il accepte notre jeûne et notre Qiyâm, pour qu'Il réforme nos conditions et nous protège contre les tentations qui mènent à l'égarement, pour qu'Il ramène les commandants des musulmans vers le Droit Chemin, et pour qu'Il les rassemble tous autour de la parole de la Vérité. Allah (Exalté soit-Il) en est certes Le Meilleur Garant et l'Omnipotent. Que la paix, la miséricorde et la bénédiction d’Allah soient sur vous.
 
 
Fatwa de Sheikh Ibn Baz
Livre du jeûne
(partie 15/ page 11 à 21)
copié de alifta.net

Dawrah Sheikh Salim Bâmahrez 04/11/2017

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